Le Seigneur Jésus-Christ est le médecin de nos âmes et de nos corps. II a pardonné ses péchés au paralytique et il lui a rendu la santé du corps (Marc 2, 1-12). Il a voulu que son Église continue son œuvre de guérison et de salut, par la force de l'Esprit Saint. C'est le but des deux sacrements de la guérison : le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation et le sacrement de l'Onction des malades.
Le don du retour vers Dieu Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation. Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes. Nous devons demander cette grâce pour nous-mêmes comme pour les autres.
Qu'est-ce que l'absolution ? La conversion implique de se repentir, de regretter les péchés que l'on a commis et de s'engager par une ferme résolution, et avec le secours de la Grâce, à réparer le mal que l'on a fait et à ne plus pécher à l'avenir. Le repentir, appelé aussi contrition, doit être inspiré par la foi. Comment reçoit-on le sacrement de Pénitence et de Réconciliation ? Celui qui veut obtenir la réconciliation avec Dieu et avec l'Église doit dire au prêtre tous les péchés graves qu'il n'a pas encore confessés et dont il se souvient, après avoir examiné soigneusement sa conscience. Il est aussi recommandé de confesser ses péchés moins graves : péchés véniels. Le confesseur propose une pénitence pour réparer les dommages causés par les péchés et rétablir une manière de vivre propre aux disciples du Christ. Qu'apporte le sacrement de la Pénitence ? Le sacrement de la Pénitence nous réconcilie avec Dieu et nous fait rentrer dans la pleine communion avec Lui. Il nous réconcilie aussi avec l'Église et avec nos frères. Il nous donne la paix et la sérénité et fait grandir nos forces spirituelles pour vivre en chrétiens.
Nous pouvons recevoir le sacrement de réconciliation toutes les fois que l’on souhaite en se mettant d’accord pour une rencontre avec le curé. L’idéal serait de vivre ce sacrement à chaque grande fête ou au moins une fois par an au minimum : il est vital !
| |